CHAPITRE IX. THÉORIE DES NUMÉROS DE PRÉPARATION. 0o39o° J’ai dit que certains contre-maîtres avaient une routine qui leur réussissait; mais on comprend que, dans un traité sur la filature, il faille raisonner sur des bases théoriques pour dé montrer les principes qui régissent les doublages et les étirages. Chacun en tirera les conclusions que bon lui semblera, et pourra, avec des points de repère, se forger une règle à part pour ses numéros de préparation, d’après la composition de son assortiment. Ces numéros dépendent des doublages et des étirages que l’on veut donner. Souvent ces doublages et étirages sont indi qués par la longueur des machines ; lorsqu’elles sont trop courtes pour le volume de laine qu’elles doivent travailler, il faut ou les accélérer indéfiniment, ou grossir la mèche qu’elles produisent, ce qui empêche les doublages aux passages sui vants. Les assortiments que j’ai donnés page 65 permettent les étirages de 1 à 4 à chaque tête, avec de justes proportions dans les numéros de préparation. ÉTIRAGE. L’étirage est la différence de longueur développée entre le cylindre étireur (celui du devant) et le cylindre d’entrée d’une machine quelconque, pendant la même unité de temps. Si je