CHAPITRE XI. MÉTIER AUTOMATE OU MULL-JENNY RENVIDEUR. —00$0106-— Les planches 17 et 18 donnent différentes vues du métier renvideur, qui se nomme aussi self-acling. Les Français font peu usage de ce dernier nom, qui nous vient d’Angleterre. Il y a différents systèmes de métiers renvideurs. Celui dont je donne les dessins, et que construit la maison Grün, est de Parr-Curtis; il a été créé pour le coton, et ensuite appliqué à la laine peignée, dont les fils sont moins résistants que ceux du coton, ce qui augmente les difficultés. Sans rien retirer au mérite des sept ou huit constructeurs anglais qui ont créé le renvideur, après cinquante ans d’essais coûteux, il faut reconnaître que ce sont les perfectionnements apportés par les constructeurs français, dans ces dernières années, qui ont fait accepter définitivement le métier renvi deur pour filer la laine peignée. Je disais en 1859 (page 45) que le tissage.mécanique aidant, . .1 .J .va/Lurel. A~cLe~Nue ‘heure.du métier renvideur viendrait. Elle n’était pas encore sohéea cette époque; les métiersdtomates étaient peu veeaukk, 1 amnuy répandus. Il n’en est pas de même aujourd’hui; cependant le renvideur, quoique très-perfectionné, ne fait pas encore tous les numéros. La figure 1, planche 18, donne l’élévation d’une têtière de renvideur.